5 questions à Aurélie Dureuil
Membre du jury MedTech et Solutions Numériques
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- Directrice de la rédaction du Quotidien du Médecin
Qu’est-ce que représente le Prix Galien pour vous ?
Pour moi, c’est une référence en matière d’innovation thérapeutique. Ce qui me semble important, c’est qu’il couvre plusieurs catégories : la molécule médicale, le dispositif médical, mais aussi, depuis quelques années, le numérique et les startups. Cela permet de mettre en avant l’innovation dans toutes ses facettes.
Comment définissez-vous l’innovation en santé ?
C’est la capacité à proposer des prises en charge les plus adaptées et efficaces possibles. Je parle bien de prises en charge, et pas seulement de traitements. L’idée, c’est de répondre au mieux aux problématiques médicales, dans leur globalité.
Vous souvenez-vous de la première fois où l’on vous a proposé de rejoindre le jury ?
Je me souviens à peu près de la période, mais pas précisément du moment. Ce dont je me rappelle, en revanche, c’est du professionnalisme du jury, dès la première réunion à laquelle j’ai participé. J’avais déjà pris part à d’autres jurys auparavant, mais là, il y a vraiment un travail solide, construit, très rigoureux.
Comment s’organise le travail au sein du jury ?
- On reçoit tous les dossiers de candidature à l’avance. Chaque membre analyse l’ensemble des dossiers avec une grille détaillée, qui permet d’évaluer les aspects indispensables : l’innovation thérapeutique, la qualité de la prise en charge, la solidité de la solution, mais aussi celle de la société porteuse du projet.
- Pour certaines catégories comme les grandes entreprises, nous travaillons en binômes pour réaliser une première analyse, que l’on partage ensuite avec les autres membres.
- Sur la partie startups numériques, il y a également un concours de pitch. Mais le jour du pitch, nous avons déjà analysé les dossiers, nous ne les découvrons pas à ce moment-là.
- Enfin, vient une réunion de délibération. Selon les années, les discussions peuvent être plus ou moins animées.
Beaucoup d’acteurs hésitent encore à candidater. Que leur diriez-vous ?
C’est une vraie opportunité de faire connaître ce que l’on fait d’innovant, au service de la prise en charge des patients. Les jurys sont pointus, mais aussi bienveillants. C’est une occasion d’avoir des échanges très intéressants et de mettre en lumière l’innovation portée par chaque structure.
À ceux qui attendent que leur projet soit parfait avant de candidater, je dirais simplement : déposez-le, et vous verrez.